dimanche 29 septembre 2013

1984

1984
George Orwell
438 pages


Résumé!

«De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.»

Brrrr... ce livre fait un peu froid dans le dos, quand même. Description d'un régime totalitaire, un peu dans le même esprit que Le meilleur des mondes (Aldous Huxley), on voit la folie du Parti, sa dictature infernale et le lavage de cerveau auquel sont soumis tous les habitants, la pauvreté constante, la guerre... Tout ça, toute ces atrocités racontées, n'ont qu'un but: préserver les générations futures de ce fléau qu'est le totalitarisme tel que le concevait Orwell.
Ce qui est ici montré, c'est surtout comment le Parti maintient la population sous sa coupe; comment la propagande de tous les instants conduit les enfants à trahir leurs parents; comment chacun oublie tout événement passé; comment tout et tous sont surveillés, même leur inconscients. Appauvrissement de la langue, espionnage de tous les instants, peur de l'autre, guerre permanente et sans autre raison que de maintenir les populations sous contrôle, découpage du monde entre trois puissances surpuissantes... Flippant, surtout que ça à l'air de fonctionner dans le monde de 1984...
Winston diffère de Montag, le pompier de Fahrenheit 451, qui croit dur comme fer à l'idéologie de son gouvernement, car il ne croit pas aux valeurs du Parti. Il est opposé à cette force absolue, mais n'a, au début du livre, aucun moyen d'exprimer son désaccord. Il sait juste que tout n'a pas toujours été comme ça.
Je pense que c'est cet aspect de Winston, sa connaissance de la folie du Parti, qui m'a le plus étonnée au départ, et l'envie qu'il a de se rebeller, même s'il a conscience que c'est inutile et que rien de bien ne peut lui arrive.
Son changement mental entre le début et la fin du roman est spectaculaire; la 3° partie, la plus effrayante, montre la façon dont le Parti s'y prend pour convaincre les gens.
Julia est encore plus étrange que Winston. Un mélange de liberté et de gravité, d'inconscience et de fraîcheur. On voit qu'elle désire se rebeller, mais qu'elle est contrainte à se plier au règlement. C'est ce contraste permanent chez elle, cette désinvolture, qui m'a plu et surprise.
Je pense que ce livre doit être lu. Le message est clair, pas besoin de beaucoup se creuser la cervelle pour comprendre qu'il faut faire attention. To be read 

analice ;)

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