dimanche 3 novembre 2013

Le miroir de Cassandre

Le miroir de Cassandre
Bernard Werber
785 pages (format poche)



Résumé!
Et vous, que feriez-vous si vous pouviez croire le futur et que personne ne vous croie?

J'ai commencé ce livre parce que je n'avais rien d'autre à lire. A la fin, je ne pouvais plus le lâcher tellement il est bien?beau?juste?poétique?addictif?touchant?merveilleux?le tout à la fois? En tout cas, ce que je sais c'est que j'ai adoré ce livre, si beau et puissant qu'on ne fait qu'y penser, comme une obsession, qui fait qu'on VEUT savoir ce qui va arriver à Cassandre, comment elle va s'en sortir et comment elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Le suspense est magnifiquement dosé à certains moments, mais le rire sait dérider ce conte philosophique aux idées profondes.
Les personnages sont vraiment uniques et touchants. Aucun n'est parfait mais à eux tous ils représentent l'espoir d'un monde meilleur.
Cassandre est une jeune orpheline de 17 ans qui n'a aucun souvenir d'avant ses 13 ans et de la mort de ses parents dans un attentat. Elle a un don un peu particulier, qui n'est pas exactement de la voyance. Elle est plus visionnaire. Mais personne ne la croit, alors elle s'échappe de son pensionnat. Cassandre est une jeune fille hypersensible, qui raisonne très vite et qui a un énorme potentiel. Le lecteur s'attache très facilement à elle, à sa manière de penser un peu différente qui ne m'a ni choquée ni dérangée et qui permet de voir le monde sous un angle nouveau et qui surtout nous montre que l'espoir est toujours possible et qu'il ne faut jamais baisser les bras.
Les autres habitants de Rédemption ont tous un passé assez trouble. Expatrié clandestin, ancienne mère maquerelle, soldat violent...il y a un peu de tout, et malgré les étiquettes peu glorieuses, ils ont tous une sensibilité et un cœur  et ils se rachètent en aidant Cassandre; c'est comme leur rédemption. Ils sont tous tellement particuliers et attachants qu'on apprend à mieux les connaître et à apprécier leurs bons côtés, pendant qu'eux apprennent à aimer Cassandre et à accepter son côté si particulier qui la rend unique. Ils forment comme une famille de laissés pour compte qui s'entraide malgré le manque de moyens évident, et ils trouvent toujours le moyen de s'en sortir.
Ce livre met en garde contre le mur qui se rapproche et dans lequel nous fonçons, et prouve que tout se joue dans les petits gestes de tous les jours. Chaque action a une conséquence, et il faut y penser avant d'agir. Ce roman est beau, il est porteur d'un message sur lequel il faut réfléchir en même temps que les personnages, et il est tellement bien écrit...Un gros coup de cœur pour moi!!!

analice :p

ps: merci à tt R. de m'avoir prêté ce livre!!!

vendredi 1 novembre 2013

Frangine

Frangine
Marion Brunet
262 pages



Résumé!
"Il faut que je vous dise...

J'aimerai annoncer que je suis le héros de cette histoires, mais ce serait faux. Je ne suis qu'un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de la famille. Laquelle est mon nid, mon univers depuis l'enfance, et mes racines, même coupées. 


Tandis que ma frangine découvrait 
le monde 
le cruel 
le normal 
et la guerre, 



ma mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de leur côté des heures délicates. 
C'est à moi que revient de conter nos quatre chemins. 
Comment comprendre, sinon ?"

Ouah...J'avais entendu des avis positifs sur ce livre et je n'ai pas été déçue! Un beau roman sur l'homophobie mais qui aborde également des thèmes différents. Les personnages sont touchants et tellement proches de nous!
Joachim est un grand frère proche de sa sœur, mais dont le monde est différent de celui de sa frangine. Normal, quoi. Il a une copine, Blandine, dont il est dingue. Il est sympa, moi je l'aime bien! On voit son attachement à sa sœur au fil du roman, sa volonté de la protéger coûte que coûte, ce lien très fort entre eux qui fait tout le charme de cette histoire. Il est proche du lecteur, qui comprend ses problèmes de jeune.
Joachim assure l'homosexualité de ses mères, et il s'est déjà battu pour cette raison, mais il le vit plutôt bien même si parfois l'envie le démange de remettre certains à leur place. C'est pour ça qu'il est dépourvu devant la détresse de sa frangine, et que la seule solution qui lui vient à l'esprit est la violence.
Pauline est une jeune fille sensible, mais surtout un peu naïve. Elle sort d'un petit collège et arrive au lycée en pensant que tout sera identique. Elle n'est pas préparée à ce qu'elle va subir, et mets du temps à s'adapter et à trouver une parade. Elle n'ose pas en parler à son entourage et laisse couler "jusqu'à ce que ça passe", jusqu'au moment où Joachim s'en rend compte et fasse bouger les choses. Je l'ai trouvée courageuse de faire face aux insultes et aux menaces, c'est un personnage fragile, mais qui n'est pas faible.
Ce récit est très beau, et pousse à accepter les différences des autres et à assumer nos différences tout en suivant l'histoire de Pauline, de son frère, et
de leurs deux mères.
Juste un dernier mot pour dire que la couverture est vraiment très belle!!!

analice :p

dimanche 6 octobre 2013

Moi et la mer de Weddell

Moi et la mer de Weddell
Arnaud Tiercelin
184 pages



Résumé!

Marius sort avec Daphné, la plus belle fille du collège. Il est entouré de Malek et d'Arthur, ses amis indéboulonnables. Son grand frère est une future rock star interplanétaire. Ses parents sont normalement ennuyeux. Son grand-père est presque un héros de la dernière guerre. Il a même Vanille, son vieux teckel aux dents pourries. Tout va pour le mieux.
Mais pourquoi étouffe-t-il? Pourquoi a-t-il toujours envie de rejoindre le pôle Sud? Pourquoi son frère n'est-il plus le même depuis qu'il est parti étudier à Bordeaux? Et pourquoi Daphné ne comprend-elle pas qu'il ne l'aime plus?
En fait, Marius rêve de la vraie vie. Jusqu'au jour où il va s'enfuir...

Muaaa, coup de coeur en vue!!!!
Ce livre est juste...génial? magnifique? Beautiful??? réel? Le tout en même temps? Je ne sais pas trop, mais je sais que je l'ai adoré. Tout: le style, la manière dont c'est écrit qui nous plonge dans l'histoire et nous serre le coeur au bon moment, les personnages, l'histoire, cette manière qu'on a de rêver tout en lisant, de s'évader à travers les mots...Ce livre est une merveille pour l'esprit, qui invite au voyage et à prendre son temps, à vivre sa vie...
Marius est un adolescent très rêveur, poétique, qui ne sait pas pourquoi il ne se sent pas bien, pourquoi il rêve toujours de la mer de Weddell, pourquoi il ne ressent plus rien pour Daphné. La manière dont ses pensées sont rapportées font qu'on le comprend, qu'il est proche de nous, qu'on a envie que tout s'améliore dans sa vie.
Daphné est une fille gentille, amoureuse de Marius, mais elle ne semble pas comprendre son désarroi. A vrai dire, elle est plus présente dans les pensées de Marius que dans l'histoire...
Enfin, Vincent, le grand frère rebelle qui a changé du tout au tout en partant à Bordeaux, tellement que Marius le regarde avec incompréhension, jusqu'à comprendre que les gens restent eux-mêmes malgré leurs efforts.
Ce roman est une vraie leçon de vie, émouvante, tellement belle, à lire absolument!!!!!!

analice !)

au fait, la mer de Weddell c'est là:

samedi 5 octobre 2013

Night school, héritage

Night School
héritage
C.J Daugherty
414 pages


Résumé!

Humiliée de devoir la vie sauve à d'autres qu'elle-même, Allie Sheridan finit par rejoindre en automne les rangs de la très sélective Night School. Commence alors le véritable apprentissage aux côtés du troublant Carter et du sulfureux Sylvain...
La société secrète combine cours de self-défense aux cadences infernales et entraînement à la survie digne des commandos d'élite. À Cimmeria, les pensionnaires doivent s'exercer à vivre comme les impitoyables personnages de pouvoir qu'ils sont appelés à devenir : politiciens de haute volée, PDG de multinationales ou conseillers de l'ombre.
Et le message de la Night School est clair : pour pouvoir dominer le monde, il faut renoncer à toute vie privée et se dévouer corps et âme à l'Organisation. Mais que faire quand l'amour et la mort s'invitent au bal des menteurs ?

Waouh... Ce tome est aussi bien que le premier, et ce lit tout aussi vite!!! Je crois que je deviens addict...
On retrouve Allie avec plaisir, sa vie un peu compliquée... Moi je la trouve vraiment attachante, un peu comme notre meilleure amie, sympathique,... Dans ce deuxième tome elle est tiraillée entre 2 garçons, son coeur ne sait plus trop où donner de la tête (normal, pour un coeur!!!!!!!), et les événements qui se bousculent viennent tout perturber...
La petite bande de potes va devoir affronter de nouvelles difficultés, entre intérieures ou extérieures. Amitié, secrets, déceptions, amours... Cependant tout reste fort, et on voit l'attachement des personnages entre eux.
Quant aux garçons, et bien... Carter et Sylvain sont très différents, et ils ne peuvent pas se voir en tableau. Je comprends qu'Allie aie du mal à s'y retrouver... Entre ce qu'elle pense, ce qu'elle pense penser, ce que Carter pense, ce qu'ils pensent l'un et l'autre et ce qu'ils ne pensent pas... D'autant que ses émotions contradictoires ne vont pas lui faciliter la tâche...
Personnellement, j'ai adoré ce livre, cette histoire, ce style, avec ses multiples blagues, ses moments de suspense et de gorge nouée... Donc voilà, bravo à l'auteur, vraiment!!!!
Par contre la fin... je ne peux rien dire sans tout révéler, mias... POURQUOI???????????? Pourquoi???

analice ;)

dimanche 29 septembre 2013

1984

1984
George Orwell
438 pages


Résumé!

«De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.»

Brrrr... ce livre fait un peu froid dans le dos, quand même. Description d'un régime totalitaire, un peu dans le même esprit que Le meilleur des mondes (Aldous Huxley), on voit la folie du Parti, sa dictature infernale et le lavage de cerveau auquel sont soumis tous les habitants, la pauvreté constante, la guerre... Tout ça, toute ces atrocités racontées, n'ont qu'un but: préserver les générations futures de ce fléau qu'est le totalitarisme tel que le concevait Orwell.
Ce qui est ici montré, c'est surtout comment le Parti maintient la population sous sa coupe; comment la propagande de tous les instants conduit les enfants à trahir leurs parents; comment chacun oublie tout événement passé; comment tout et tous sont surveillés, même leur inconscients. Appauvrissement de la langue, espionnage de tous les instants, peur de l'autre, guerre permanente et sans autre raison que de maintenir les populations sous contrôle, découpage du monde entre trois puissances surpuissantes... Flippant, surtout que ça à l'air de fonctionner dans le monde de 1984...
Winston diffère de Montag, le pompier de Fahrenheit 451, qui croit dur comme fer à l'idéologie de son gouvernement, car il ne croit pas aux valeurs du Parti. Il est opposé à cette force absolue, mais n'a, au début du livre, aucun moyen d'exprimer son désaccord. Il sait juste que tout n'a pas toujours été comme ça.
Je pense que c'est cet aspect de Winston, sa connaissance de la folie du Parti, qui m'a le plus étonnée au départ, et l'envie qu'il a de se rebeller, même s'il a conscience que c'est inutile et que rien de bien ne peut lui arrive.
Son changement mental entre le début et la fin du roman est spectaculaire; la 3° partie, la plus effrayante, montre la façon dont le Parti s'y prend pour convaincre les gens.
Julia est encore plus étrange que Winston. Un mélange de liberté et de gravité, d'inconscience et de fraîcheur. On voit qu'elle désire se rebeller, mais qu'elle est contrainte à se plier au règlement. C'est ce contraste permanent chez elle, cette désinvolture, qui m'a plu et surprise.
Je pense que ce livre doit être lu. Le message est clair, pas besoin de beaucoup se creuser la cervelle pour comprendre qu'il faut faire attention. To be read 

analice ;)

dimanche 15 septembre 2013

Do I wanna know???

Ceci est mon premier post depuis un petit bout de temps (changement d'emploi du temps oblige... Sorry!!!) Et comme en ce moment je suis pas mal prise, j'ai moins de temps pour lire (mais je n'ai pas lâché l'affaire, rassurez-vous!!!). Donc je voulais vous parler de ce titre des Arctics Monkeys, Do I wanna know, que je trouve juste trop kiffant (le mot est faible). (Je vous met le lien, si quelqu'un sait comment poster une vidéo je prend!!!!!!!)

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=bpOSxM0rNPM
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=bpOSxM0rNPM


J'aime vraiment beaucoup ce titre, sur lequel je suis tombée par hasard en cherchant une chanson du groupe de Jackson Rathbone, les 100 Monkeys (en même temps, je n'étais pas loin!!!). Et vous, qu'en pensez-vous???

Dans un autre genre, il y a Gorillaz, qui fait aussi des trucs pas mal:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=LoQYw49saqc
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=LoQYw49saqc

N'hésitez pas à aller en voir d'autres si ça vous plaît!!!

Et comme il n'y en a jamais deux sans trois, la dernière de Birdy, Wings, complètement différent des deux premiers titres, mais je la trouve juste magnifique!!!! Et le clip est beautiful !!!

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=WJTXDCh2YiA
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=WJTXDCh2YiA

Surtout n'hésitez pas à me dire si vous ne pouvez pas accéder aux vidéos!!!!! J'ai mis les liens pour aller sur les pages Youtube, mais je ne peux pas dire si ça va marcher!!!





lundi 2 septembre 2013

Night school, tome 1

Night School
tome 1
C.J. Daugherty
466 pages


Résumé!

Allie Sheridan déteste son lycée. Son grand frère a disparu. Et elle vient d'être arrêtée. Une énième fois. C'en est trop pour ses parents, qui l'envoient dans un internat au règlement quasi militaire. Contre toute attente, Allie s y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire, aussi fascinant que difficile à apprivoiser...
Mais l'école privée Cimmeria n'a vraiment rien d'ordinaire. L'établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d'enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par la très discrète Night School, dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n'y participe pas.
Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs, et peut-être même ses parents, lui cachent d'inavouables secrets. Elle devra vite choisir à qui se fier, et surtout qui aimer...

Personnellement, je n'avais jamais entendu parler de cette série auparavant. ..Le tort est réparé!!!
Allie arrive dans une école privée après avoir légèrement... dérapé. Ici tout est différent: pas de communications ou presque avec l'extérieur, niveau scolaire élevé, règlement très strict. Et étonnamment, ça lui plaît. Elle se fait des ami(e)s, et s'adapte peu à peu. Mais elle s'aperçoit vite qu'elle ne voit que la partie émergée de l'iceberg; Cimmeria cache bien ses secrets...
J'ai bien aimé le personnage d'Allie, un peu rebelle, qui tente de rentrer "dans le moule" sans être trop différente pour autant. Comme elle est nouvelle, elle attire tous les regards, et se fait vite des amis et des ennemis (jamais l'un sans l'autre!!!). Elle est également courageuse, et curieuse. En fait, elle ne supporte pas qu'on lui cache des choses: elle est mal tombée...! A part ses récents dérapages, elle n'a rien de très extraordinaire, selon elle et le portrait qui nous est dressé. Un personnage plutôt sympathique.
Les autres personnages ne sont pas mal non plus: je n'ai pas détesté Carter (en même temps, il est décrit selon le point de vue d'Allie!!!), même si il était un peu...variable au début, on ne sait pas trop où tout ça va nous mener. Les amies d'Allie sont attachantes, on sent une vraie complicité entre elles.
Le récit est bien mené, le suspense toujours présent, parfois même un peu flippant! Les révélations s'enchaînent dans les dernières pages, sans nous laisser le temps de souffler, alors que le récit a été peut-être un peu long à lancer au départ.
L'écriture de l'auteure est facile, pour un lecteur plutôt adolescent, et on se focalise plus sur l'action et les faits. C'est assez rapide à lire, et dur à lâcher quand on l'a en main.
Donc voilà, j'ai bien accroché à cette histoire, bien écrite, même si c'est vrai que le principe d’événements-étranges-arrivant-pile-au-moment-où-l'héroïne-arrive n'est pas nouveau! Après, chaque histoire est différente!!!

analice !)

jeudi 29 août 2013

Freak city

Freak city
Kathrin Schrocke
273 pages


Résumé!
Mika vit dans le monde "normal": ses potes, se petite sœur envahissante, la musique et sa copine Sandra... qui veut faire "une pause".
Léa vit dans un monde semblable: sa meilleure amie Franzie, sa famille difficile, le cinéma et les sorties au café Freak City. A une différence près: Léa est sourde.
L'histoire d'une rencontre improbable.

J'ai beaucoup apprécié ce livre, je ne regrette absolument pas de l'avoir sorti de l'étagère où il attendait tranquillement son tour. Il parle de sujets sérieux sur un ton léger, et l'écriture est très agréable.
Mika est un personnage attachant, avec ses doutes, ses bêtises, ses rêves d'amour et ses réalités. Un adolescent "normal", dans son monde et avec assez de problèmes à régler. Au début du roman, il est très amoureux de Sandra; il regrette qu'elle ait rompu, et se sent près à tout pour la reconquérir. Et puis un jour, avec ses potes, il suit une fille dans la rue, sans savoir qui elle est ni qu'elle est sourde. Il la revoit quelques jours plus tard dans un bar après avoir "filé" son ex. 
Au départ, il se sert plus de Léa pour rendre Sandra jalouse, et s'inscrit on ne sait pas trop comment dans un cours de langue des signes. Un hasard. Mika est plutôt du genre à foncer un peu tête baissée, et il regrette parfois ce qu'il a fait, ce qui le rend proche du lecteur, attendrissant. Même si des fois son attitude n'est pas des plus fair-play, je l'ai quand même beaucoup aimé. Il est comme tiraillé entre Sandra et Léa, et ne sait pas toujours ce qu'il veut. Il a aussi peur des réactions de sa famille, du jugement que ses proches pourraient faire de Léa et de sa surdité.
Léa est sourde de naissance. Elle s'en est accommodé, et c'est même une fierté pour elle. La vie est assez difficile pour elle, mais c'est une battante et elle ne renonce pas. Elle sait juste qu'elle aura du mal à réaliser ses rêves, mais elle essaye de vivre aussi normalement que possible. Je pense que ça aurait pu être intéressant d'avoir aussi son point de vue...
Sa famille est un problème pour Léa. Ses parents ont eu du mal à accepter son handicap, et aujourd'hui encore elle se sent parfois exclue, même au dehors du cercle familial. Sa rencontre avec Mika est donc improbable, et faite de hauts et de bas, mais c'est quelque chose de beau qui naît entre les deux ados.
Sandra est le 3° personnage important de ce roman. Elle tient Mika par le bout du nez et le mène où elle veut. Elle a l'habitude d'être admirée et désirée, et elle prend un coup quand elle s'aperçoit qu'elle a de la concurrence. Je ne l'ai pas beaucoup appréciée, mais je pense que c'est elle et sa confiance excessive qui a permis à Mika de rencontrer Léa.
Ce livre est très beau. Il parle d'amour, d'handicap, de tolérance, le tout à la fois et très bien écrit. J'adore!!!

analice !)






samedi 24 août 2013

Le monde dans la main

Le monde dans la main
Mikaël Ollivier
279 pages


Résumé!

Pierre a tout pour être heureux. Plutôt pas mal, même si trop timide avec les filles, il a 16 ans, une sœur pleine d'humour, un père et une mère unis, une vie de rêve baignée par des études musicales à Versailles...
Enfin, ça c'était avant que ça mère ne disparaisse mystérieusement sans laisser d'adresse!
Alors tout bascule, tout chavire, et Pierre découvre que, sous une apparence très sage, sa famille cache d'inavouables secrets.
Il lui faudra devenir un autre, moins raisonnable, plus amoureux, pour s'apercevoir qu'enfin, le monde est dans sa main.

Ce livre est une grande leçon de vie. J'ai beaucoup aimé l'écriture, pleine de rebondissements sans pour autant que tout se précipite et qu'on soit perdu, des personnages attachants... Bravo.
Pierre a 16 ans. C'est un adolescent un peu timide, qui suit des études musicales à Versailles... "Normal", quoi!!! Et puis un jour sa mère disparaît, comme ça, le laissant seul avec son père. Par un concours de circonstances, il va connaître peu à peu les secrets de sa famille, amours impossibles, rencontres inattendues, qui font qu'aujourd'hui il est là, et qu'il est comme il est.
Il va aussi comprendre que la vie est une suite de hasards, heureux ou non, et que tout se joue à un détail près.
Les personnages changent au fil du texte, se découvrent, se livrent, évoluent, rencontrent d'autres personnes. Vivent, quoi!!!
J'ai bien aimé ce roman qui nous dit une chose: vivez le présent, ne le gâchez pas en pensant sans cesse au futur en oubliant de vivre maintenant!!!

analice !)

mardi 20 août 2013

Fahrenheit 451

Fahrenheit 451
Ray Bradbury
224 pages


Résumé!

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.

  Ce livre n'est pas excessivement gros. Il se lit même assez vite, est plutôt poétique. Mais ce livre délivre surtout un message.
  On découvre Montag, pompier. Oui mais lui, au lieu d'éteindre les feux, il les allume. En effet, il brûle les livres, car ceux-ci sont jugés dangereux. Dangereux parce qu'ils font réfléchir. Penser. S'interroger. Travailler l'esprit. Et que tout ce que veulent les citoyens, c'est s'amuser pour vivre et vivre pour s'amuser. Le bonheur facile.
  Société de consommation et de recherche du loisir à tout prix, on pourrait la trouver ridicule, stupide. Et pourtant. C'est un peu de notre propre société qui est représentée à l'extrême ici, dont les torts ont été poussés à l'extrême. Mais quand même.
   Fahrenheit 451 a été publié en 1953. Je n'étais pas née, mais je doute que l'auteur ait trouvé son inspiration comme ça, par hasard...
  Revenons à Montag. Une rencontre imprévue et dérangeante, une mission légèrement différente et tout s'écroule autour de lui. Il lui aura fallu ces deux éléments pour réaliser l'absurdité du système, même si c'était déjà en lui, inconsciemment.
  Montag est un personnage en quête de vérité. Tout ce qu'il croyait savoir est remis en cause, le doute s'insinue dans son esprit. Sa prise de conscience est assez rapide, et c'est un personnage plutôt complexe. On le voit avancer, régresser, s'interroger. Réfléchir.
  Mildred est un autre facteur de la prise de conscience de Montag, mais surtout l'exemple parfait de ce à quoi mène cette société de surinformation mène. Addict à la "famille" et autres émissions télévisées en 3D et personnalisée, elle ne se rend pas compte du bourrage de crâne dont elle est la victime inconsciente. Comme la victime s'éprenant de son bourreau. Un esprit conditionné par et pour la société.
  Le capitaine Beatty est le 3° personnage le plus important du roman, et aussi le plus énigmatique. En effet il paraît savoir tout ce que pense Montag, comme s'il lisait ses pensées. Il dit que lui-même est passé par là, et semble croire dur comme fer au bienfondé de son métier. Il cherche à rattacher Montag à sa cause, mais sa toute dernière action, ou plutôt non-action, me laisse croire que c'est pour le principe.
  Le style de l'auteur est très poétique, fait de jeux de mots et de métaphores. On plonge dans certaines descriptions, on se laisse porter par le flot de mots jusqu'au bout, juste pour la beauté de la chose.
  Si parfois j'ai été un peu perdue dans ma lecture, m'obligeant à relire deux, trois fois le même passage, ce livre m'a beaucoup plu, et je pense qu'à sa sortie il avait lieu d'avertissement. A nous de ne pas le négliger, 60 ans après!

analice !)



dimanche 18 août 2013

Les fourmis

Les fourmis
Bernard Werber
343 pages


Résumé!

Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Elles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

   Alors, il donne pas envie ce résumé? Mwaa, si! Et c'est pour ça (et aussi parce qu'on me l'a conseillé) que j'ai lu ce livre. Et c'était une très bonne idée!!!
   Cette histoire me paraît unique en son genre. Sans s'en rendre compte, les pages défilent, les connaissances viennent s'ajouter tandis que le suspense reste entier. Ce livre fait s'interroger, on ne regarde plus le monde de la même manière après. Vivre la vie d'une fourmi comme la 56° femelle, le 327° mâle ou le 103 683° asexué déroute un peu, et on se rend compte de l'organisation bien spécifique  de ces insectes qu'on pourrait croire, au premier coup d'oeil, moins intelligents que nous mais qui le sont autant, voir plus.
   Ce roman raconte la rencontre de deux espèces totalement différentes, avec des pensées, modes de vie,... qui pourraient faire régner l'incompréhension, mais qui finalement réussissent à établir un début de coopération.
  On se sent transportés dans cet univers infra terrestre (j'ose à peine imaginer le nombre d'heures d'étude nécessaires pour écrire un tel roman!) avec ses guerres, ses armes, ses lois et ses spécificités qui n'ont rien à nous envier, et on suit le parcours de ces humains qui ont compris cette civilisation minuscule.
J'ai beaucoup aimé ce livre, très vite lu, et j'espère pouvoir lire la suite!!!

analice!)

vendredi 16 août 2013

Dracula

Dracula
Bram Stoker
680 pages (format poche!)


Résumé!
En arrivant dans les Carpates, le clerc de notaire londonien Jonathan Harker est épuisé par son périple. Mais son client et hôte, le comte Dracula, a tout prévu : une chambre lui a été retenue à l'auberge pour la nuit, an attendant de rejoindre le château en calèche. Mais pourquoi les habitants du village se signent-ils avec des mines épouvantées quand Jonathan leur dit où il compte se rendre ? Pourquoi lui fait-on cadeau d'un crucifix et de guirlandes d'ail ? Malgré ces mises en garde, Harker poursuit sa route. Certes, ces montagnes escarpées, ces loups qui hurlent dans le lointain ont de quoi faire frissonner. Mais enfin, tant de superstitions au cœur du XIXe siècle ! Jonathan est un homme raisonnable...*

*ce n'est pas le résumé correspondant à la couverture de la version que j'ai lue, mais je la trouvais trop éloignée de la réalité pour la mettre! Sinon les autres informations sont bien celles de cette version!

Je tiens à vous prévenir tout de suite, si vous comptez lire Dracula pour rester dans l'ambiance de Twilight ou Vampire Diaries, passez votre chemin. Ce célèbre roman n'a rien à voir avec les histoires de vampires d'aujourd'hui!
Je dois dire que j'avais un peu peur de m'ennuyer avec le style de l'auteur, n'étant pas très adepte des livres des siècles précédents, mais en fait il paraît assez actuel, je n'ai pas été trop...dépaysée. Le fait de découvrir l'histoire à travers des journaux intimes de plusieurs personnages permet de changer les points de vue, rendant l'histoire plus concrète et nous fournissant plus d'éléments.
Quant aux personnages, et bien, ce ne sont pas les personnages d'aujourd'hui. Ils ont d'autres croyances, d'autres méthodes de lutte. Chacun d'eux a un rôle particulier à jouer, et tous sont motivés par l'envie de bien faire.
Donc voilà personnellement ça n'a pas été un groooooooooooos coup de coeur, mais il est toujours bon de revoir ses classiques, non?






jeudi 15 août 2013

Le grand écart

Le grand écart
Alki Zei
290 pages


Résumé!

Constantina retourne vivre en Grèce auprès de sa grand-mère. La douleur de la séparation familiale, le hasard des rencontres et une petite pilule bleue la conduisent vers une dérive insidieuse... 

Pour tout dire, je ne sais pas ce qui m'a poussée à prendre ce livre. Peut-être le titre, qui aurait pu faire penser à l'univers de la danse, mais en tout cas pas la couverture, assez simple et pas franchement tape-à-l’œil, même si c'est en raccord avec le sujet du livre.
L'écriture est assez enfantine, différente de ce que je lis d'habitude. Constantina a 13 ans, mais elle s'exprime comme si elle n'en avait que 8. Je pense que le fait qu'elle a dû alterner entre grec et allemand accentue l'impression que... mais ce n'est qu'une hypothèse!
Constantina a une vision plutôt enfantine du monde qui l'entoure. Je l'ai trouvée naïve, mais pas dans le sens négatif. Ça accentue encore plus les problèmes auxquels elle est confrontée, plus ou moins graves. Une succession d’événements la font plonger petit à petit. La “petite pilule bleue” devient alors son seul refuge, et elle ne se rend pas compte de la dépendance naissante, du cercle vicieux dans lequel elle est tombé, et c'est ça qui fait l'âme de ce roman.
Ce livre se lit assez vite, malgré ses presque 300 pages. Je ne connaissais pas l'auteur, et je pense que ça a été une découverte intéressante et émouvante, un petit peu.

lundi 5 août 2013

Le joueur d'échecs

Le joueur d'échecs
Stefan Zweig
94 pages


Résumé!

Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi frustre qu'antipathique? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans? Les circonstances dans lesquelles l'homme a acquis cette science sont terribles. Elles nous renvoient aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à développer ses capacités les plus étranges.

Je crois que tout est dit dans le résumé. Cette nouvelle, très bien écrite, nous montre jusqu'où nous sommes capables d'aller pour ne pas sombrer dans la folie et garder un peu de clarté d'esprit. Et ça fait un peu peur, quand même. Les effets de la solitude absolue, le cœur de l'histoire de ce personnage, sont effrayants, et conduisent à une manie, qui, si au départ elle devait protéger le personnage, le rend fou, malade. Il ne peut plus se passer de jouer aux échecs, même si ça le ronge. Ça fait réfléchir, tout de même!
Sinon, la façon dont est construit le roman est originale, d'avoir deux histoires imbriquées dans la principale. Je crois qu'on dit que c'est un récit gigogne, si mes souvenirs sont bons!
Donc voilà, assez court à lire mais on s'interroge après sur tout ce qu'on a vu dans ce récit!

analice!

dimanche 4 août 2013

De l'autre côté de l'île

De l'autre côté de l'île
Allegra Goodman
373 pages


Résumé!

Sur l'île 365, tout est très bien organisé, chacun obéit strictement aux règles définies par la Mère Nourricière qui a su dompter la nature et le climat, mettant à l'abri la Communauté. Oui mais à l'abri de quoi? Et qu'arrive-t-il si on refuse d'être comme tout le monde, si l'on est trop curieux? Honor, après avoir tout accepté, va poser trop de questions...

Une société contrôlée, une héroïne un peu naïve et qui ne veut PAS être différente... Mouais, le concept n'est pas si nouveau que ça!
Parlons de cette société: après une montée des eaux brutale (le Déluge), les derniers humains sont regroupés sur des Iles. La Mère Nourricière a fait construire une voûte au dessus des derniers îlots de survivants pour protéger les populations. A l'intérieur de ces îles, tout est parfaitement organisé, millimétré, précis.
C'est dans cet univers cadré et très réglementé qu'arrive Honor, 10 ans. Si au début elle a du mal à s'intégrer, la propagande qu'elle subit à l'école la fait très vite rentrer "dans le moule". Oui mais ses parents ne se conforment pas aux lois de leur nouvelle vie: ils ont un second enfant, Quintillian, rentrent après le couvre-feu...Honor veut être parfaite pour s'intégrer, mais ses parents vont lui compliquer la tâche, jusqu'à lui ouvrir les yeux...
Je pense que Honor intègre trop vite les principes de l'île 365, ça aurait été plus naturel qu'elle résiste un peu plus que ça au début, et je l'ai trouvée vraiment ...naïve. 
L'écriture de l'auteur était assez particulière, je n'ai pas trop apprécié. Je me perdais dans les descriptions, et j'ai été un peu déçue par ce livre.

analice!


vendredi 2 août 2013

La guerre de Catherine

La guerre de Catherine
Julia Billet
300 pages


Résumé!

Nous allons changer de nom, et nous devrons tous oublier, le temps de la guerre, ceux qui nous ont été donnés par nos parents. 
Rachel s'appelle désormais Catherine, Catherine Colin. Lorsque les lois contre les Juifs se sont intensifiées, ses parents l'ont confiée à la Maison des enfants de Sèvres. Mais bientôt il ' n'y a plus de sécurité nulle part en zone occupée. Un réseau de résistance organise la fuite des enfants juifs en zone libre. Ils doivent du jour au lendemain quitter l'école, leurs camarades et partir avec des inconnus. Ils ne savent pas comment feront leurs parents pour les retrouver. Ils ne savent même pas si leurs parents sont encore en vie. Dans sa fuite, Catherine emporte avec elle un Rolleiflex et quelques rouleaux de film. La directrice de la pension qu'elle quitte lui a confié une mission : Fais des photos, collecte des images et rapporte-nous tout cela à latin de la guerre. Nous en aurons besoin. Elle va alors photographier les personnes qui l'hébergent et la protègent, les enfants qu'elle croise, ceux avec qui elle partage la peur et la solitude mais aussi la tendresse et les instants de joie : la petite Alice, qui n'a plus de parents et s'accroche à la pensée que son frère l'attend quelque part, Luco, qui n'arrive pas à retenir son nouveau nom. Catherine a le don de saisir la vérité des enfants et des adultes qu'elle photographie. Elle écrit sa guerre en images sans savoir encore jusqu'où celles-ci la conduiront.

Ce livre, comme son nom l'indique, parle de guerre. Rachel est juive, et elle est obligée de se cacher pour survivre. C'est certes un thème dominant dans l'histoire, impossible de ne pas le comprendre, mais il y a aussi autre chose. De l'amour. De l'amitié. Des rencontres, de la solitude. Des gens prêts à se mettre en danger pour sauver des enfants menacés de mort. Et c'est ce qui fait le charme de l'histoire.
Les personnages sont tous uniques, ils ont chacun leur vie, toutes différentes, mais tous reliés entre eux par cette tragédie. Les hôtes de Catherine sont tous unis par cette volonté de sauver des enfants qu'ils ne connaissent pas, sans rien attendre en retour.
Catherine et les autres enfants ont tous leur part de fragilité, assez touchante. Chacun essaye à sa manière d'oublier les pertes, les fuites et le désespoir qui les guette.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Alice, petit oiseau fragile et abîmé par toute cette barbarie qui se raccroche à ce qu'elle peut. Elle vous donne envie de la protéger, et c'est avec beaucoup de tendresse qu'on la voit voler de ses propres ailes et aider Luco.
La photo a une grande place dans l'histoire, et je n'ai pas toujours compris tout le vocabulaire, trop technique pour moi et mon niveau...souterrain!
Donc voilà ce livre est très bien, il m'a beaucoup plu et permet une autre approche de la Seconde Guerre Mondiale, un autre regard.

citations
"Chaque fois qu'une oeuvre nous donne à approcher le monde autrement, chaque fois qu'une oeuvre nous donne à regarder autrement la vie, nous sommes plus forts et plus justes, plus proches de nous-mêmes et de la tribu des humains" Catherine

analice !)

jeudi 1 août 2013

Felicidad

Felicidad
Jean Molla
297 pages


Résumé!

Pour tous les Citoyens de Grande Europe, le bonheur est un droit et un devoir. Il est le garant d'une société harmonieuse et policée. A la demande du ministre de la Sûreté intérieure, le lieutenant Alexis Dekcked enquête sur une affaire de la plus haute importance. Des parumains, conçus pour servir les humains, se sont révoltés et se sont enfuis dans les enclaves de Felicidad. Leur disparition est-elle liée au meurtre de leur créateur, Choelcher, le généticien génial ? Pourquoi le ministre du Bonheur obligatoire est-il sauvagement assassiné ? Dekcked peut-il avoir confiance en Majhina, la belle parumaine dont il est amoureux ? Son enquête va le conduire à des vérités qu'il n'aurait jamais dû mettre au jour.

Pour commencer il faut dire que ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un lu un bon roman comme celui-ci, où toutes les découvertes s'enchaînent sans nous laisser le temps de nous ennuyer ! Surtout que ce roman allie suspense et science-fiction !
Mais avant de parler des personnages ou de l'histoire, je voudrais évoquer l'univers dans lequel évoluent les personnages. Ce monde fait peur ! Les États font la taille d'un continent, divisant le monde en 3 super-hyperpuissances, les gouvernements sont corrompus (je ne vais rien dire, mais je le pense parfois très fort en allumant ma télé!), mais surtout, l'Homme a créé des parumains, «organismes humanoïdes issus du génie génétique», qui effectuent les tâches humaines sans la moindre possibilité de révolte possible (ou presque). En gros, ce sont des esclaves, bien que certains prétendent que les parumains sont incapables de tout sentiment.
Et puis, que penser du «Bonheur obligatoire» ? Dans le principe, c'est une très bonne idée. Qui n'a jamais rêvé d'être heureux toute sa vie ? Et si en plus c'est obligatoire... Mais les faits sont là : seuls les riches et ceux qui adhèrent totalement aux idées du gouvernement sont vraiment heureux, et un gouffre social immense sépare les privilégiés des oubliés du système.
L'histoire est bien menée, le suspense complet. Impossible de s'arrêter pendant les derniers chapitres! On découvre petit à petit qui tire les ficelles, et je dois avouer que es auteurs de ce genre de romans m'épatent toujours ! Jean MOLLA ne fait pas exception à la règle, et je ne vais pas m'en plaindre !
Le seul petit moins de ce livre, c'est que j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez...développés. L'auteur se focalise plus sur l'intrigue, et bien qu'on aie certains détails, ce n'est pas complet.

Pour conclure, je voudrais dire que ce livre fait réfléchir, sur le futur et jusqu'où l'Homme peut-il aller dans le domaine scientifique pour s'épargner des tâches qu'il trouve ingrates.

mardi 30 juillet 2013

Divergent

Divergent
Veronica Roth
440 pages


Résumé!

Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d'une vertu dans l'espoir de créer une civilisation parfaite.
À 16 ans, les adolescents doivent choisir leur faction, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité.
Pour Béatrice, issue d'une famille Altruiste, le choix s'annonce plus difficile encore. Ses résultats ne sont pas concluants. Cas rarissime, elle peut choisir entre 3 factions. Pour sa sécurité, elle garde le secret sur sa véritable nature et choisit la faction réputée la plus dangereuse : les Audacieux. Ce qui surprend tout le monde, y compris elle-même. Son choix ne sera pas sans conséquences. Il apportera le chaos mais lui fera aussi découvrir l'amour...

Cela faisait longtemps que j'entendais parler de ce livre, et d'après ce que j'avais compris, ça valait le coup de le lire. Donc quand je suis tombée dessus à la médiathèque, j'ai sauté sur l'occasion. Je n'ai pas été déçue!
Tout d'abord j'ai bien aimé le principe de cette utopie -car ce n'est qu'une utopie-, où chacun a un rôle bien particulier. Même si je pense que cataloguer l'ensemble d'une population selon cinq qualités me paraît un peu...irréalisable. Et on voit bien, surtout à la fin (je vais essayer de ne pas spoiler!), que cette société n'est parfaite que sur le papier.
Et puis il y a Tris, qui va devoir choisir, tout en cachant sa vraie nature, sa faction. Je pense qu'elle a fait le choix qui lui correspond le mieux, et elle le prouve durant tout le livre. Car Tris est courageuse, elle est une battante. Elle veut vraiment devenir Audacieuse, même si elle est attachée à sa famille malgré la règle “la Faction avant les liens du sang”. Elle aurait pu devenir Altruiste, ou encore Érudite  mais elle a préféré découvrir un monde d'adrénaline et de risques.
J'ai beaucoup aimé Quatre (en même temps, comment ne pas l'aimer???), qui cache un côté plutôt fragile sous une carapace qui ne va pas tarder à s'ouvrir pour Tris.

Il y a aussi Christina, que j'ai bien aimé, Al, fait de contrastes, et Peter, l'éternel méchant, prêt à tout pour sauver sa peau. De quoi garantir des heures de plaisir en perspective!!!

citations
L'humanité est faite de telle façon que, tôt ou tard, les mauvais instincts reviennent toujours nous empoisonner. Tris
analice :p

dimanche 28 juillet 2013

Delirium livre 3

Delirium
livre 3
Lauren Oliver
414 pages


Résumé!
Alex est revenu. Le premier amour de Lena n'est pas mort. Mais il a changé.
Les mois de torture, la lutte de chaque jour dans une nature hostile, la menace qui pèse sur la résistance plus grande que jamais: Alex n'est plus le même. 
Hana non plus. Hana qui a été opéré. Hana qui va se marier. Hana qui doute. 

Ce livre est juste gé-nial. L'écriture de l'auteur est fluide, et elle nous transporte avec Lena, ses peines, ses espoirs et toutes ces émotions pour lesquelles elle se bat.
Le seul point qui m'a un peu déçue, c'est la photo de couverture, qui, bien qu'elle soit très belle, ressemble un peu trop à celle du deuxième livre!!!
Dans ce 3° (et dernier... snif!) tome, Alex est de retour. Il a changé, tout comme Lena. Leur relation est différente, surtout que (attention spoiler!!!) maintenant il y a Julian. Étonnamment je n'ai pas tant que ça senti un triangle amoureux se former, malgré ce qu'on pouvait imaginer.
On voit encore plus les actions de la Résistance: inexistante ou presque dans Delirium, en arrière-plan dans une grande partie du second tome, elle est mise en avant dans ce dernier livre.
Autre particularité: il y a deux points de vue, celui de Lena, qui survit dans la Nature, et celui de Hana, restée à Portland. Promise à Fred Hargrove, le doute s'insinue en elle: toute sa vie, bien rangée et ordonnée, ne lui apparaît plus comme parfaite... Cette manière de raconter l'histoire, avec deux personnages qui la raconte permet de croiser les regards sur ce monde qui vole en éclats, de voir qu'aucun des choix qu'ont fait Lena et Hana n'est parfait car chacun a ses avantages et ses inconvénients.
Cela nous prouve aussi que la perfection n'est pas parfaite, et qu'une société la rendant obligatoire laissera toujours des gens sur le côté.
Cette trilogie parle d'amour, certes. Mais aussi de liberté: d'aimer, de choisir. De se tromper, de recommencer. Et de souffrir, un peu. La liberté de faire ce que l'on veut, de vivre sa vie. Et c'est réussi!!!






samedi 27 juillet 2013

Delirium, Livre 2

Delirium
 Livre 2
Lauren Oliver
375 pages


Résumé!

Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu'est l'amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est toujours vivant.
Aujourd'hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Quand une nouvelle rencontre remet en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d'aimer: cela a-t-il vraiment un sens?

Lena est dans la Nature, libre d'aimer tout son soûl. Sauf qu'Alex n'a pas franchi la frontière avec elle, et qu'elle ignore tout de son sort.
C'est donc une Lena à moitié morte et désespérée qui est recueillie par une colonie. Là, Raven, Tack, Sarah, Hunter et les autres vivent en liberté avec comme seule loi celle imposée par la Nature. Lena va reprendre goût à la vie, petit à petit, et tenter d'oublier le passé, sans jamais y arriver totalement toutefois.
Et maintenant Lena s'est forgée une carapace lui permettant d'oublier, pas complètement, qu'Alex n'est pas là. Une mission donnée par la Résistance va lui faire rencontrer Julian, qui va la faire aimer à nouveau.
Ce second tome est aussi réussi que le premier, et la Résistance rentre en jeu, révélant certains secrets ou les enfouissant plus profondément. L'écriture de Lauren Oliver est directe, facile à lire. Les presque 400 pages de ce livre défilent tellement vite et on en voudrait toujours plus! Un gros coup de coeur!!!

citation

Je songe alors que les gens eux-mêmes sont parcourus de tunnels, d'espaces sombres et sinueux, de replis. Impossible de connaître tous les lieux qu'ils contiennent. Impossible même de les imaginer. Lena

Un monde sans amour est aussi un monde sans enjeux. Lena