vendredi 2 août 2013

La guerre de Catherine

La guerre de Catherine
Julia Billet
300 pages


Résumé!

Nous allons changer de nom, et nous devrons tous oublier, le temps de la guerre, ceux qui nous ont été donnés par nos parents. 
Rachel s'appelle désormais Catherine, Catherine Colin. Lorsque les lois contre les Juifs se sont intensifiées, ses parents l'ont confiée à la Maison des enfants de Sèvres. Mais bientôt il ' n'y a plus de sécurité nulle part en zone occupée. Un réseau de résistance organise la fuite des enfants juifs en zone libre. Ils doivent du jour au lendemain quitter l'école, leurs camarades et partir avec des inconnus. Ils ne savent pas comment feront leurs parents pour les retrouver. Ils ne savent même pas si leurs parents sont encore en vie. Dans sa fuite, Catherine emporte avec elle un Rolleiflex et quelques rouleaux de film. La directrice de la pension qu'elle quitte lui a confié une mission : Fais des photos, collecte des images et rapporte-nous tout cela à latin de la guerre. Nous en aurons besoin. Elle va alors photographier les personnes qui l'hébergent et la protègent, les enfants qu'elle croise, ceux avec qui elle partage la peur et la solitude mais aussi la tendresse et les instants de joie : la petite Alice, qui n'a plus de parents et s'accroche à la pensée que son frère l'attend quelque part, Luco, qui n'arrive pas à retenir son nouveau nom. Catherine a le don de saisir la vérité des enfants et des adultes qu'elle photographie. Elle écrit sa guerre en images sans savoir encore jusqu'où celles-ci la conduiront.

Ce livre, comme son nom l'indique, parle de guerre. Rachel est juive, et elle est obligée de se cacher pour survivre. C'est certes un thème dominant dans l'histoire, impossible de ne pas le comprendre, mais il y a aussi autre chose. De l'amour. De l'amitié. Des rencontres, de la solitude. Des gens prêts à se mettre en danger pour sauver des enfants menacés de mort. Et c'est ce qui fait le charme de l'histoire.
Les personnages sont tous uniques, ils ont chacun leur vie, toutes différentes, mais tous reliés entre eux par cette tragédie. Les hôtes de Catherine sont tous unis par cette volonté de sauver des enfants qu'ils ne connaissent pas, sans rien attendre en retour.
Catherine et les autres enfants ont tous leur part de fragilité, assez touchante. Chacun essaye à sa manière d'oublier les pertes, les fuites et le désespoir qui les guette.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Alice, petit oiseau fragile et abîmé par toute cette barbarie qui se raccroche à ce qu'elle peut. Elle vous donne envie de la protéger, et c'est avec beaucoup de tendresse qu'on la voit voler de ses propres ailes et aider Luco.
La photo a une grande place dans l'histoire, et je n'ai pas toujours compris tout le vocabulaire, trop technique pour moi et mon niveau...souterrain!
Donc voilà ce livre est très bien, il m'a beaucoup plu et permet une autre approche de la Seconde Guerre Mondiale, un autre regard.

citations
"Chaque fois qu'une oeuvre nous donne à approcher le monde autrement, chaque fois qu'une oeuvre nous donne à regarder autrement la vie, nous sommes plus forts et plus justes, plus proches de nous-mêmes et de la tribu des humains" Catherine

analice !)

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