Le grand écart
Alki Zei
290 pages
Résumé!
Constantina retourne vivre en Grèce auprès de sa grand-mère. La douleur de la séparation familiale, le hasard des rencontres et une petite pilule bleue la conduisent vers une dérive insidieuse...
Pour
tout dire, je ne sais pas ce qui m'a poussée à prendre ce livre.
Peut-être le titre, qui aurait pu faire penser à l'univers de la
danse, mais en tout cas pas la couverture, assez simple et pas
franchement tape-à-l’œil, même si c'est en raccord avec le sujet
du livre.
L'écriture
est assez enfantine, différente de ce que je lis d'habitude.
Constantina a 13 ans, mais elle s'exprime comme si elle n'en avait
que 8. Je pense que le fait qu'elle a dû alterner entre grec et
allemand accentue l'impression que... mais ce n'est qu'une hypothèse!
Constantina
a une vision plutôt enfantine du monde qui l'entoure. Je l'ai
trouvée naïve, mais pas dans le sens négatif. Ça accentue encore
plus les problèmes auxquels elle est confrontée, plus ou moins
graves. Une succession d’événements la font plonger petit à petit.
La “petite pilule bleue” devient alors son seul refuge, et elle
ne se rend pas compte de la dépendance naissante, du cercle vicieux
dans lequel elle est tombé, et c'est ça qui fait l'âme de ce
roman.
Ce
livre se lit assez vite, malgré ses presque 300 pages. Je ne
connaissais pas l'auteur, et je pense que ça a été une découverte intéressante et émouvante, un petit peu.
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